Friday, September 20

Huit endroits pour obtenir des offres sur Votre Truffes Ig Bas

On peut à défaut de parents directs, tels que père, mère, grand-père, grand’mère, s’adresser à un frère, fût-il plus jeune, ou à une sœur aînée, mariée. Votre position, votre situation nous convenant, il ne nous restait plus qu’à consulter la chère fille dont nous rêvons le bonheur et qui si tendrement, toujours, nous a récompensés de nos soins et de notre affection. Je conçois que vous, messieurs, qui avez été élevés dans des colléges latins et grecs, et qui vous préparez produits à la truffe de haute qualité pérorer dans les parlemens et dans les salons, vous trouviez tout cela fort beau ; mais, nous autres femmes, nous ne comprenons guère ce travestissement universel que vous appelez littérature ; ce que nous aimons, ce qui me plaît, du moins, c’est un trait de vérité, non affectée, comme il y en a tant chez Sterne, mais franche comme chez votre Molière, de ces mots qui abondent dans Shakespeare ; de ces peintures qui se reconnaissent tout de suite, et dont on dit : C’est cela ; de ces échappés de vue qui vous éclairent tout à coup, sans que l’auteur soit devant vous, la plume à la main, un masque sur le visage, tantôt comme un professeur prêt à vous endoctriner, tantôt comme un bouffon ou un comédien, pour vous redire ce que d’autres ont pensé, et détruire par là votre plaisir

NOUS N’ACCEPTONS PAS LES NOTES DU CLIENT DANS LESQUELLES DES LIVRAISONS ÉCHELONNÉES OU OBLIGATOIRES SONT REPORTÉES POUR UNE CERTAINE DATE CAR LA TRUFFE FRAÎCHE PEUT NE PLUS ÊTRE DISPONIBLE OU SUBIR DE FORTES FLUCTUATIONS DE PRIX ! Cette conversation se tenait une nuit de Noël de l’an de grâce mil six cent et tant, entre le révérend dom Balaguère, ancien prieur des Barnabites, présentement chapelain gagé des sires de Trinquelage, et son petit clerc Garrigou, ou du moins ce qu’il croyait être le petit clerc Garrigou, car vous saurez que le diable, ce soir-là, avait pris la face ronde et les traits indécis du jeune sacristain pour mieux induire le révérend père en tentation et lui faire commettre un épouvantable péché de gourmandise. Balaguère se sent pris d’une folie d’impatience et de gourmandise. Tant il but et mangea, le pauvre saint homme, qu’il mourut dans la nuit d’une terrible attaque, sans avoir eu seulement le temps de se repentir; puis, au matin, il arriva dans le ciel encore tout en rumeur des fêtes de la nuit, et je vous laisse à penser comme il y fut reçu. En face, sur des prie-Dieu garnis de velours, ont pris place la vieille marquise douairière dans sa robe de brocart couleur de feu et la jeune dame de Trinquelage, coiffée d’une haute tour de dentelle gaufrée à la dernière mode de la cour de France

Les tables sont suffisamment espacées pour qu’on soit bien tranquille à deux. Maître Arnoton, ses grandes lunettes d’acier sur le nez, cherche dans son paroissien où diantre on peut bien en être. Mais goûter la cuisine du Noma se mérite : un aller retour à Copenhague, une liste d’attente interminable pour une table de 2, un menu unique à 1 600 couronnes, sans les vins ( je vous laisse le soin de faire la conversion, dans tous les cas, ce n’est pas donné)… Plus tôt nous aurons fini, plus tôt nous serons à table. Mais au fond, tous ces braves gens, qui eux aussi pensent à réveillonner, ne sont pas fâchés que la messe aille ce train de poste; et quand dom Balaguère, la figure rayonnante, se tourne vers l’assistance en criant de toutes ses forces: Ite, missa est, il n’y a qu’une voix dans la chapelle pour lui répondre un Deo gratias si joyeux, si entraînant, qu’on se croirait déjà à table au premier toast du réveillon. Quel bon réveillon nous allons faire après la messe

On conçoit aisément que si ce renouvellement peut n’avoir lieu, sans perte, qu’après quatre-vingts ans, il suffit de prélever par chaque année la moitié de 10 francs 50 centimes ; de même que s’il doit être fait tous les vingt ans, le prélèvement doit se monter au double, c’est-à-dire à 21 francs, et en un mot, ainsi de suite, en plus ou en moins, à proportion de la durée des plants, dans un état de vigueur tel qu’ils produisent chaque année une récolte avantageuse. Ce qui en fait un bon choix pour tout le monde. Tout le monde sait que le plant de la vigne se détruit peu à peu comme tous les autres végétaux, comme tout ce qui appartient à la nature. Ainsi pour que le propriétaire parvienne à la juste estimation du revenu constant de sa propriété, il est obligé de soustraire du premier produit net qui se trouve après tous les prélèvemens qu’on vient de détailler le montant des frais de culture de cette jeune vigne pendant cinq années, de même que la privation du revenu pendant le même temps, divisé par le nombre des années que subsiste la vigne. À compter du premier moment de cette opération jusqu’à celui où elle commence à dédommager le propriétaire par une première récolte, il s’écoule au moins cinq ans pendant lesquels on est non seulement privé de tout produit net, mais il faut faire, excepté les frais de vendange, tous les autres frais de culture