» – Aujourd’hui il n’y a plus que quelques rares Lyonnais qui aient gardé notre antique prononciation. Je le croyais purement lyonnais. Remarquer que, dans ce sens, on ne dit jamais puant, mais puyant. PUANT, adj. – Hautain, dédaigneux. PUISSANT, TE, adj. – Se dit d’une personne très grosse, obèse. PUYANT, adj. – Se dit des enfants câlins. « Que l’éducation de ses enfants a souffert de cette monomanie, et qu’il leur a fait apprendre, contrairement à tous les usages de l’enseignement, les faits de l’histoire chinoise qui contredisent les doctrines de la religion catholique, et leur a fait apprendre les dialectes chinois… Horriblement malpropre. Pour le surplus, je ne connais point cette Paquette, ni ne désire faire sa connaissance. Souïsse, & avoint refusé cette alliance. On ne se représente pas sous quelle influence s’est produite cette dérivation du sens de puer. Il ne manque pas de gens qui disent, en pensant se glorifier de leur finesse : Je lui ai pris une puce sur le nez. Vous ne devez pas mettre la puce à l’oreille des maris trompés, vous estimant assez heureux qu’on ne la mette pas à la vôtre. PUCE. – Mettre la puce à l’oreille, Éveiller les soupçons de quelqu’un
Rondement gourmandes et fondantes, les truffes de Bourgogne au chocolat sont les petites douceurs de Noël qu’on ne souhaite pas partager. Qui a affaire à un Toscan ne doit pas être borgne. L’association de ces saveurs s’accordent à merveille, mais pour que l’équilibre des goûts à la dégustation soit parfait ce ne fut pas une mince affaire ! Ce qui soutint Mérimée dans cette épreuve, ce fut surtout, chose singulière ! Il en fut de même pour certaine mystérieuse idylle très platonique qui, pendant cinq ans, remplit tour à tour notre savant de fièvre et de désespoir, au moment de sa première grande production scientifique, alors qu’il donnait à peu près toute son uvre chimique et que ses travaux d’algèbre le conduisaient à l’Institut. Ils sont courtois, affables, de belle humeur, sensibles à la beauté, orgueilleux de leur ville, respectueux de ses œuvres d’art exposées en plein air, curieux de son histoire
L’évêché fut quelque temps fief immédiat de l’empire et eut la supériorité territoriale, mais en 1363, l’évêque céda ce droit moyennant d’importants privilèges; le territoire de l’évêché de Trente fut alors compris dans le Tyrol et par suite dans la monarchie autrichienne. Fondée, dit-on, par les Rasena ou Étrusques, Trente appartint dans la suite aux Gaulois Cénomans, aux Goths, aux Lombards, aux ducs de Bavière, puis devint ville libre et impériale, sous la suzeraineté de son évêque. Sécularisé en 1802, il fut réuni à la Bavière, puis entra dans le dép. Pour obtenir sa liberté, il fut obligé de faire hommage au roi de France de tout ce qu’il possédait sur la rive de la Meuse. Un homme dont la vie fut consacrée à la pratique la plus obscure, mais la plus dévouée et la plus constante de la charité, qui, pauvre, fut la ressource des pauvres, se place à côté d’un plénipotentiaire du roi de Pologne, chargé des plus grands intérêts, appuyé sur la confiance, et honoré de l’amitié de plusieurs souverains. 8, 1832), qui, avec la Théorie élémentaire, forment un corps de science complet. La 3e, période suédoise (1630-35), est signalée par les conquêtes rapides du roi de Suède Gustave-Adolphe : ce prince bat les impériaux à Leipsick, 1631, puis sur le Lech, et enfin à Lutzen (1632) ; mais il est tué à cette dernière bataille, et, après sa mort, les Protestants sont défaits à Nordingue, 1634, et forcés d’accepter le traité de Prague, 1635. – Dans la 4e période, période française (1635-48), l’intervention de la France, qui, dirigée par le cardinal de Richelieu, secourut les Protestants pour abaisser la maison d’Autriche, et les victoires de Bernard de Weimar, de Condé et de Turenne, décidèrent enfin l’empereur Ferdinand III à signer le traité de Westphalie (1648) ; ce traité mit fin à la guerre et fixa l’état politique et religieux de l’Europe
Remarquez aussi la bizarrerie des dérivations de sens, qui, dans ce cas, de puant, sentant mauvais, a fait d’un côté un dédaigneux, et de l’autre un caressant. Au petit café, où, il n’y a pas encore trois mois, j’étais assis à côté de celui qui est mort, je vois passer devant moi, sur des chevaux fourbus, des fantômes de dragons tout loqueteux, avec des casques bosselés, des tronçons de carabine, et des poules de la maraude, se débattant dans les filets, attachés à leurs selles. À mon avis, il ne serait même pas inutile de porter un deuil de deux mois, d’autant plus que les bals intéressants ne commenceront qu’en janvier. PUITS-PERDU, s. m. – Sorte de puits plus ou moins profond et rempli de pierrailles, pour absorber l’eau. Il s’y trouve d’abord quelques passages assez vagues, visiblement introduits avec intention par l’auteur (et non moins expressément omis par M. Sack dans son article cité). Ainsi, Surface de la planète, livre difficile mais l’un des plus importants des années 50, avait-il été assassiné par un certain Intérim dans le numéro de décembre 1959. Et un peu plus tard, en octobre 1963, je dus prendre la défense d’un Vladimir Volkoff dont le Métro pour l’enfer ne faisait pas l’unanimité dans la louange